Les p'tits bouquineurs se sont réunis, chez Delphine et Christophe autour de délicieux gâteaux! Voici un petit résumé des livres qui ont été présentés. Belles lectures à vous...

Objets littéraires postaux (présentées par Francis) : Qu'est-ce que c'est? C'est une nouvelle littéraire ou graphique, inédite ou rééditée, sous forme d'un petit livre ayant l'étrange pouvoir d'être envoyé comme une carte postale... Pesant moins de 20 grammes, de taille 10,5c x 7,5 cm, s’affranchissant d'un simple timbre, et personnalisable, ce petit messager, pour le moins original, créera la surprise chez tous vos correspondant(e)s.

Francis a particulièrement apprécié : 
- Papa clown de Vincent Cuvellier;  
- Arbres de Sophie Pulse
Le sens du béret de Frédéric Manien
Pour avoir le catalogue complet, n'hésitez pas à visiter le site des "éditions pneumatiques"!









Quand sort la recluse de Fred Vargas (présenté par Francis).  Trois vieillards sont morts à quelques mois d'intervalle, après une piqûre d'araignée, la loxosceles rufescens. Le petit monde des arachnophiles s'affole : la bestiole aurait-elle muté après avoir ingéré trop de pesticides ? L'hypothèse d'Adamsberg est évidemment plus prosaïque : l'araignée ne cacherait-elle pas une série de meurtres ? Il ne lui en faut pas plus pour se lancer dans une enquête, au grand dam de Danglard, pas vraiment convaincu.




  
Black out de Marc Elsberg (présenté par Francis).  Par une froide soirée d’hiver, le réseau électrique européen commence à lâcher. De nombreux pays s’enfoncent dans l’obscurité et plusieurs centrales nucléaires mettent en danger la vie de millions d’êtres humains. Menace terroriste ou défaillance technique ? Piero Manzano, ex-hacker italien, croit savoir qui est responsable. Avec l’aide d’un policier français d’Europol, François Bollard, Manzano s’engage dans une véritable course contre la montre face à un adversaire aussi rusé qu’invisible.





HHhH de Laurent Binet (BD présentée par Jean-Pierre).  Prague, 1942, opération « Anthropoïde » : deux parachutistes tchèques sont chargés par Londres d'assassiner Reinhard Heydrich, le chef de la Gestapo et des services secrets nazis, le planificateur de la Solution finale, le « bourreau de Prague ». Heydrich, le bras droit d'Himmler. Chez les SS, on dit de lui : « HHhH ». Himmlers Hirn hei t Heydrich le cerveau d'Himmler s'appelle Heydrich. Dans ce livre, les faits relatés comme les personnages sont authentiques. Pourtant, une autre guerre se fait jour, celle que livre la fiction romanesque à la vérité historique. L'auteur doit résister à la tentation de romancer. Il faut bien, cependant, mener l'histoire à son terme...


 Souvenirs, souvenirs de Catherine Nay (présenté par Jean-Pierre). " Je serai journaliste ", se promet très tôt la jeune provinciale de Périgueux. Pourquoi ce métier ? Par goût de l'écriture ? Pour partir en reportage et raconter le monde ? Non, pour être libre. Devenue familière des coulisses du monde politique, elle nous offre dans le premier volume de ses mémoires, entre portraits à vif et anecdotes savoureuses, un récit original et perspicace, plein d'humour, d'intelligence et de vivacité, des règnes successifs de Pompidou, Giscard et Mitterrand, jusqu'à l'élection de Jacques Chirac, une chronique intime de cet univers de passions où s'affrontent des personnages hors normes dont elle recueille les confidences, décrypte les facettes les plus secrètes ou les mieux dissimulées.


La nature exposée d'Arri De Luca (présenté par Marie-Agnès). Dans un petit village au pied de la montagne, un homme, grand connaisseur des routes qui permettent de franchir la frontière, ajoute une activité de passeur pour les clandestins à son métier de sculpteur. C’est ainsi qu’il attire l'attention des médias. Il décide alors de quitter le village. Désormais installé au bord de la mer, il se voit proposer une tâche bien particulière : restaurer une croix de marbre, un Christ vêtu d’un pagne. 





Ceux qui partent de Jeanne Benameur (présenté par Marie-Agnès et aussi par Monique!).  Tout ce que l'exil fissure peut ouvrir de nouveaux chemins. En cette année 1910, sur Ellis Island, aux portes de New York, ils sont une poignée à l'éprouver, chacun au creux de sa langue encore, comme dans le premier vêtement du monde. Il y a Donato et sa fille Emilia, les lettrés italiens, Gabor, l'homme qui veut fuir son clan, Esther, l'Arménienne épargnée qui rêve d'inventer les nouvelles tenues des libres Américaines. Retenus un jour et une nuit sur Ellis Island, les voilà confrontés à l'épreuve de l'attente. Ensemble. Leurs routes se mêlent, se dénouent ou se lient.




My absolute darling de Gabriel Tallent (présenté par Marie-Agnès). À quatorze ans, Turtle Alveston arpente les bois de la côte nord de la Californie avec un fusil et un pistolet pour seuls compagnons. Elle trouve refuge sur les plages et les îlots rocheux qu’elle parcourt sur des kilomètres. Mais si le monde extérieur s’ouvre à elle dans toute son immensité, son univers familial est étroit et menaçant : Turtle a grandi seule, sous la coupe d’un père charismatique et abusif. Sa vie sociale est confinée au collège, et elle repousse quiconque essaye de percer sa carapace. Jusqu’au jour où elle rencontre Jacob, un lycéen blagueur qu’elle intrigue et fascine à la fois. Poussée par cette amitié naissante, Turtle décide alors d’échapper à son père et plonge dans une aventure sans retour où elle mettra en jeu sa liberté et sa survie.

Le petit roi du monde de Philippe Amar (présenté par Marie-Agnès).  Victor a douze ans. Orphelin né sous X, il a été placé très tôt chez " Tatie ", une femme qui l'élève comme son propre fils. Entouré de ses amis David et José, Victor mène la vie de tous les adolescents de son âge, entre les cours au collège, les leçons de violon – sa passion – et les conseils de Maïa, son éducatrice. Mais la santé de Tatie est fragile. Alors, quand l'Aide Sociale à l'Enfance lui trouve des parents adoptifs " sur catalogue ", Victor décide de se choisir une " maman " tout seul ! Avec l'aide de ses copains, il crée un faux profil sur un site de rencontres et jette son dévolu sur " Lily des Lilas ", une femme qui selon lui a toutes les qualités pour devenir la meilleure des mamans. Mais bien qu'elle soit touchée par la démarche du jeune garçon, Lily, pâtissière dans un palace, n'a absolument pas l'intention d'adopter qui que ce soit...


 Le corps de ma mère de Fawzia Zouari (présenté par Marie-Agnès). Il aura fallu le déclenchement de la révolution du Jasmin, en Tunisie, pour que la narratrice se décide à écrire sur sa mère. Elle revient sur ce printemps 2007, quand, au chevet de sa maman malade, elle n'a qu'une envie : percer l'énigme de cette femme rétive aux confidences et à la tendresse. S'engage une enquête qui a tout de la chasse au trésor... où l'on apprend que la vie de Yamna était loin de ce qu'en imaginaient ses enfants.





Poèmes en prose de Philippe Jaccottet (présenté par Raymonde). Ce livre de Jaccottet peut servir d'introduction à son œuvre poétique et littéraire. Cet ensemble de textes sur la campagne contient aussi de très belles méditations sur le travail du poète, sur sa condition d'homme démuni et incertain, privé de tout recours à une foi ou à une idéologie rassurantes. La perception et le sentiment de la nature sont d'une extrême délicatesse et d'une rare ferveur. À travers la description, Jaccottet fait le point sur sa vie de poète, sur sa conception de la poésie.




La patience du franc-tireur d'Arturo Perez-Reverte (présenté par Raymonde). Un véritable graffeur n'a pas de nom. Sniper, lui, n'a pas de visage. Il contrôle à distance sa guérilla urbaine sans que personne n'ait jamais réussi à mettre la main sur lui. Alejandra Varela, spécialiste d'art urbain, est lancée à sa poursuite, afin de lui proposer un marché juteux. Très vite, celle qui croyait chasser devient la proie : elle est entrée dans la ligne de mire du franc-tireur.






Terre et cendres d'Atiq Rahimi (présenté par Raymonde). Un pont, une rivière asséchée dans un paysage désolé, la guérite d'un gardien mal luné, une route qui se perd à l'horizon, un marchand qui pense le monde, un vieillard, un petit enfant, et puis l'attente. Rien ne bouge ou presque. Nous sommes en Afghanistan, pendant la guerre contre l'Union soviétique. Le vieil homme va annoncer à son fils qui travaille à la mine qu'au village tous sont morts sous un bombardement. Il parle, il pense : enfer des souvenirs, des attentes, des remords, des conjectures, des soupçons... C'est une parole nue qui dit la souffrance, la solitude, la peur de n'être pas entendu.




L'histoire de la 5ème République de Thomas Legrand et François Warzala (BD présentée par Christophe). L’incroyable histoire de la Ve République retrace l’histoire de notre constitution, à la fois déséquilibrée, imparfaite, mais solide et résistante aux tumultes de l’histoire. À la façon d’un reporter qui explorerait ces six décennies d’histoire politique, Thomas Legrand fait parler les fondateurs et les praticiens de ces institutions, tout en en expliquant les rouages et les évolutions.
De de Gaulle à Macron, ce sont, au bout du compte, soixante ans de paix et de relative stabilité, inédites dans l’histoire violente de notre pays, qui sont racontées ici et expliquées sous la plume de Thomas Legrand et le crayon de François Warzala.

Les couloirs aériens d'Etienne Davodeau (BD présentée par Christophe). Cinquante ans. Ça y est. Il a cinquante ans. Il se souvient bien. À vingt ans, enflammés par leur fougue juvénile, Yvan et ses copains regardaient les quinquagénaires comme des mecs finis, presque au bout de la route. C'est maintenant son tour. Il y est. Et en quelques mois il a perdu sa mère, son père, et son boulot. Sa femme, Florence, travaille beaucoup, prend souvent l'avion et vit dans les décalages horaires. Les enfants ont quitté le nid, normal. Alors, forcément, Yvan est un peu paumé. Il s'est réfugié dans le Jura, chez ses amis de toujours Thierry et Sandra. Avec ses fringues, ses bouquins, des babioles. Toute une vie, ou presque, dans quelques cartons... Cinquante ans. Allez, ça n'est peut-être pas le bout de la route, mais c'est un virage un peu casse-gueule.

La maladroite d'Alexandre Seurat (présenté par Christophe). Diana, huit ans, a disparu. Ceux qui l'ont approchée dans sa courte vie viennent prendre la parole et dire ce qui s'est noué sous leurs yeux : grand-mère, tante, demi-frère, instituteurs, directrices d'école, médecins, assistantes sociales, gendarmes, procureur... - tous impuissants à empêcher la répétition du pire. Ce choeur de voix, écrit dans une langue dégagée de tout effet de style, est d'une authenticité rare. Un premier roman d'une lecture bouleversante, interrogeant les responsabilités de chacun dans les tragédies de la maltraitance. 




Seules les bêtes de Colin Niel (présenté par Christophe). Une femme a disparu. Sa voiture est retrouvée au départ d'un sentier de randonnée qui fait l'ascension vers le plateau où survivent quelques fermes habitées par des hommes seuls. Alors que les gendarmes n'ont aucune piste et que l'hiver impose sa loi, plusieurs personnes se savent pourtant liées à cette disparition. Tour à tour, elles prennent la parole et chacune a son secret, presque aussi précieux que sa propre vie. Et si le chemin qui mène à la vérité manque autant d'oxygène que les hauteurs du ciel qui ici écrase les vivants, c'est que cette histoire a commencé loin, bien loin de cette montagne sauvage où l'on est séparé de tout, sur un autre continent où les désirs d'ici battent la chamade.


La mer à l'envers de Marie Darieusseq (présenté par Emmanuelle). Rien ne destinait Rose, parisienne qui prépare son déménagement pour le pays Basque, à rencontrer Younès qui a fui le Niger pour tenter de gagner l’Angleterre. Tout part d’une croisière un peu absurde en Méditerranée. Rose et ses deux enfants, Emma et Gabriel, profitent du voyage qu’on leur a offert. Une nuit, entre l’Italie et la Libye, le bateau d’agrément croise la route d’une embarcation de fortune qui appelle à l’aide. Une centaine de migrants qui manquent de se noyer et que le bateau de croisière recueille en attendant les garde-côtes italiens. Cette nuit-là, poussée par la curiosité et l’émotion, Rose descend sur le pont...



La place d'Annie Ernaux (présenté par Emmanuelle). «Enfant, quand je m'efforçais de m'exprimer dans un langage châtié, j'avais l'impression de me jeter dans le vide.Une de mes frayeurs imaginaires, avoir un père instituteur qui m'aurait obligée à bien parler sans arrêt en détachant les mots. On parlait avec toute la bouche.Puisque la maîtresse me "reprenait", plus tard j'ai voulu reprendre mon père, lui annoncer que "se parterrer" ou "quart moins d'onze heures" n'existaient pas. Il est entré dans une violente colère. Je pleurais. Il était malheureux. Tout ce qui touche au langage est dans mon souvenir motif de rancœur et de chicanes douloureuses, bien plus que l'argent.»




La honte d'Annie Ernaux (présenté par Emmanuelle). En juin 1952, la petite Annie a douze ans. Elle assiste désemparée à un incident qui va la marquer à tout jamais et auquel peu d'enfants, heureusement, sont les témoins : son père désirant supprimer sa mère dans un accès d'exaspération. Une photo rescapée de son enfance où elle pose en compagnie de son père lors d'un voyage à Lourdes fait ressurgir les images de cette année 1952 et immédiatement remontent à la surface les petits faits marquants que seule une enfant peut ressentir et emmagasiner au plus profond de soi, sans vouloir vraiment s'en délivrer et qui pèsent sur toute une existence. 



Figurec de Fabrice Caro (présenté par Michelle). «Une femme se retourne et nous fait signe de nous taire, une femme un peu moche et pas du tout dans le chagrin. Ça devient vraiment n’importe quoi ces enterrements.» À force de courir les funérailles, le narrateur est devenu un expert en la matière. Mais à bien regarder l’assistance, il semblerait qu’il ne soit pas le seul… 



  


La tresse de Laëtitia Colombani (prénsenté par Delphine). Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école. Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est réservé et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité. Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.


Mille petits riens de Jodi Picoult (présenté par Blandine). Ruth est sage-femme depuis plus de vingt ans. C’est une em­ployée modèle.  En prenant son service par une belle journée d’octobre 2015, Ruth est loin de se douter que sa vie est sur le point de basculer. Pour Turk et Brittany, un jeune couple de suprémacistes blancs, ce devait être le plus beau moment de leur vie : celui de la venue au monde de leur premier enfant. Le petit garçon qui vient de naître se porte bien. Pourtant, dans quelques jours, ses parents repartiront de la Maternité sans lui. Kennedy a renoncé à faire fortune pour défendre les plus démunis en devenant avocate de la défense publique. Le jour où elle rencontre une sage-femme noire accusée d’avoir tué le bébé d’un couple raciste, elle se dit qu’elle tient peut-être là sa première grande affaire. 


 Le rideau déchiré de Jodi Picoult (présenté par Blandine). Elevée par Andrew, son père, Delia Hopkins a connu une enfance heureuse dans le New Hampshire. C'est alors que, sur le point de se marier, elle découvre que son père est recherché depuis vingt-huit ans pour l'enlèvement d'une certaine petite Bethany... qui n'est autre qu'elle-même. Sous le choc, la jeune femme cherche la vérité, au risque de bouleverser sa vie et celle de ses proches.






Le douzième chapitre de Jérôme Loubry (présenté par Blandine). Été 1986. David et Samuel ont douze ans. Comme chaque année, ils séjournent en Vendée, au bord de l’océan, dans le centre de vacances appartenant à Vermont Sidérurgie, l’employeur de leurs parents. Ils font la connaissance de Julie, une jeune fille de leur âge, et les trois enfants deviennent inséparables. Mais une ombre plane sur la station balnéaire et les adultes deviennent mystérieux et taciturnes. Puis, alors que la semaine se termine, Julie disparaît. Trente ans plus tard, David est devenu écrivain, Samuel est son éditeur. Depuis le drame, ils n’ont jamais reparlé de Julie. Un jour, chacun reçoit une enveloppe. À l’intérieur, un manuscrit énigmatique relate les événements de cet été tragique, apportant un tout nouvel éclairage sur l’affaire.

Les mangeurs d'argile de Peter Farris (présenté par Blandine). A quatorze ans, Jesse Pelham vient de perdre son père à la suite d'une chute mortelle dans leur vaste domaine familial de Géorgie. Accablé, il se réfugie dans les bois et se rend sur les lieux du drame. Il y fait la rencontre de Billy, un vagabond traqué depuis des années par le FBI. Une troublante amitié naît alors entre cet homme au passé meurtrier et le jeune garçon solitaire. Mais lorsque Billy révèle à Jesse les circonstances louches de l'accident dont il a été le témoin, le monde du garçon s'effondre une deuxième fois. Désormais, tous ceux qui l'entourent sont des suspects, à commencer par sa belle-mère et son oncle, un prêcheur cynique et charismatique. Alors que le piège se referme, Jesse se tourne vers Billy.

La pièce de Jonas Karlsson (présenté par Sophie). La première neige est tombée sur Stockholm et Björn vient d'être muté à l'Administration. Mégalomane sur les bords, Björn a une opinion démesurée de son rôle. Arrogant et psychorigide, il est loin de faire l'unanimité parmi ses collègues. Mais Björn n'est pas là pour fraterniser ou bavarder inutilement, il est là pour travailler et montrer le bon exemple à ceux qui n'ont peut-être pas, comme lui, la bureaucratie dans le sang. Un jour, il découvre une porte entre l'ascenseur et les toilettes. Elle ouvre sur un bureau inoccupé où règne un ordre parfait. Cette pièce lui procure une sensation singulière de calme et de bien-être, et il commence à s'y réfugier aussi souvent qu'il le peut pour se ressourcer. Mais un malaise grandissant se répand au sein du service. 

Avant que j'oublie d'Anne Pauly (présenté par Sophie). Il y a d'un côté le colosse unijambiste et alcoolique, et tout ce qui va avec : violence conjugale, comportement irrationnel, tragicomédie du quotidien, un « gros déglingo », dit sa fille, un vrai punk avant l'heure. Il y a de l'autre le lecteur autodidacte de spiritualité orientale, à la sensibilité artistique empêchée, déposant chaque soir un tendre baiser sur le portrait pixellisé de feue son épouse ; mon père, dit sa fille, qu'elle seule semble voir sous les apparences du premier. Il y a enfin une maison, à Carrières-sous-Poissy et un monde anciennement rural et ouvrier. De cette maison, il va bien falloir faire quelque chose à la mort de ce père Janus, colosse fragile à double face. 


Eldorado de Laurent Gaudé (présenté par Marie-Made). " Aucune frontière ne vous laisse passer sereinement. Elles blessent toutes. " Pour fuir leur misère et rejoindre l'" Eldorado ", les émigrants risquent leur vie sur des bateaux de fortune... avant d'être impitoyablement repoussés par les gardes-côtes, quand ils ne sont pas victimes de passeurs sans scrupules. Le commandant Piracci fait partie de ceux qui sillonnent les mers à la recherche de clandestins, les sauvant parfois de la noyade. Mais la mort est-elle pire que le rêve brisé ? En recueillant une jeune survivante, Salvatore laisse la compassion et l'humanité l'emporter sur ses certitudes... 



Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi (présenté par Marie-Made). Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu'elle ne déborde pas d'affection pour les personnes âgées. Dire qu'elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme. Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont  des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne lui est pas indifférent… 


Il est grand temps de rallumer les étoiles de Virginie Grimaldi (présenté par Marie-Made). Anna, trente-sept ans, croule sous le travail et les relances des huissiers. Ses filles, elle ne fait que les croiser au petit déjeuner. Sa vie défile, et elle l'observe depuis la bulle dans laquelle elle s'est enfermée. À dix-sept ans, Chloé a renoncé à ses rêves pour aider sa mère. Elle cherche de l'affection auprès des garçons, mais cela ne dure jamais. Lily, du haut de ses douze ans, n'aime pas trop les gens. Elle préfère son rat, à qui elle a donné le nom de son père, parce qu'il a quitté le navire. Le jour où elle apprend que ses filles vont mal, Anna prend une décision folle : elle les embarque pour un périple en camping-car, direction la Scandinavie. Si on ne peut revenir en arrière, on peut choisir un autre chemin. 

Le mystère de la rose angevine de Delphine Bilien-Chalansonnet (présenté par Delphine).  Quand Margot Brigot obtient un poste de maître de conférence à l’Université d’Histoire à Angers, une véritable opportunité s’offre à elle de retrouver son amie d’enfance. Mais cette proposition de job n'est pas le simple fait du hasard. Un mystérieux gardien incite Margot à questionner son passé et retrouver la trace de ses parents, morts brutalement 24 ans plus tôt. Elle se retrouve plongée au coeur d'une enquête qui va l’amener à remonter à travers le temps, bien au-delà de notre siècle, et à résoudre des énigmes cachées au cœur de la ville d'Angers.



Les gens heureux boivent du café d'Agnès Martin-Lugand (présenté par Delphine). Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint à reprendre pied, elle décide de s'exiler en Irlande, seule.
Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper... 





100 ans : tout ce que tu apprendras dans ta vie de Heike Faller et Valerio Vidali (album jeunesse présenté par Delphine). 
Dans ce livre, où chaque page représente un âge, se trouve tout ce que l'on apprend au cours d'une vie, de 0 à 99 ans.
​Un ouvrage destiné à toute la famille, à feuilleter dans un sens comme dans l'autre, pour apprendre à grandir et réapprendre à s'émerveiller.






L'odeur de la forêt d'Hélène Gestern (présenté par Delphine). Un hasard professionnel met entre les mains d'Élisabeth Bathori, une historienne de la photographie, les lettres et l'album d'Alban de Willecot. Ce lieutenant, mort au front en 1917, a été l'ami d'un des plus grands poètes de son temps, Anatole Massis, et a entretenu avec lui une abondante correspondance. D'abord aiguillonnée par l'espoir de retrouver les réponses de Massis, Élisabeth, qui reprend le travail après de longs mois de deuil, se prend peu à peu d'affection pour Willecot, que la guerre a arraché à ses études d'astronomie et qui vit jour après jour la violence des combats. Elle se lance à la recherche de Diane, la jeune femme dont le lieutenant était éperdument amoureux, et scrute chacune des photographies qu'il a prises au front, devinant que derrière ces visages souriants et ces régiments bien alignés se cache une autre tragédie, dont les descendants croiseront à leur tour la grande Histoire durant la Seconde Guerre mondiale. 

La cuisine de l'exil de Stéphanie Schwartzbrod (présenté par Delphine). Par amour, pour accomplir leurs rêves, pour fuir la dictature ou la misère, ils ont quitté leur pays. Venus d'Europe, d'Asie, d'Afrique, d'Amérique latine, du Moyen-Orient, des États-Unis ― des années 1920 à nos jours―, c'est en France qu'ils ont posé leurs valises, laissant derrière eux leur enfance, leur famille, leurs repères pour découvrir un univers inconnu, parfois fantasmé, et se confronter à une nouvelle réalité. Déracinés, comme coupés en deux, c'est souvent parla nourriture, les recettes emportées dans leurs bagages, qu'ils ont pu retrouver une part de leur passé, de leur culture, et se réapproprier leurs vies. A travers vingt-quatre témoignages d'hommes et de femmes, chacun suivi de cinq recettes emblématiques du pays concerné (et d'adresses où se procurer les ingrédients les moins communs), ce livre parcourt la grande Histoire, les époques et les continents, menant en lumière notre richesse multiculturelle. Il invite à découvrir l'altérité dans ce qu'elle a de plus convivial : les plaisirs de la table. 

Ni d'aucune femme de Franck Bouisse (présenté Monique qui n'était pas là mais qui a eu la bonne idée de nous donner quand même ses "coups de cœur"!).  Gabriel est un curé de campagne vivant une existence très simple où les grands moments de sa vie se passent à bénir les récoltes et les animaux. Un jour, on le demande à l’hospice de la région pour bénir le corps d’une femme décédée. Secrètement, on l’avertit que sous la robe de la morte, il y a des cahiers. Des cahiers écrits par Rose. Des cahiers qui racontent son histoire. Et que le drame de cette vie doit être révélé.




Changer le sens des rivières de Murielle Magellan (présenté par Monique). Peut-on changer le cours de sa vie ? À vingt ans, des rêves plein la tête, Marie n'a pas eu la chance d'étudier. Elle n'a connu que la galère des petits boulots et le paysage industriel du Havre. Aussi, lorsqu'elle rencontre Alexandre, garçon brillant et beau parleur, son cœur s'emballe. Mais comment surmonter ce sentiment d'infériorité qui la poursuit ?






 Salina : les trois exils de Laurent Gaudé (présenté par Monique). Qui dira l'histoire de Salina, la mère aux trois fils, la femme aux trois exils, l'enfant abandonnée aux larmes de sel ? Elle fut recueillie par Mamambala et élevée comme sa fille dans un clan qui jamais ne la vit autrement qu'étrangère et qui voulut la soumettre. Au soir de son existence, c'est son dernier fils qui raconte ce qu'elle a été, afin que la mort lui offre le repos que la vie lui a défendu, afin que le récit devienne légende.





San Perdido de David Zukerman (présenté par Monique). Un matin de printemps, dans la décharge à ciel ouvert  de San Perdido, petite ville côtière du Panama aussi  impitoyable que colorée, apparaît un enfant noir  aux yeux bleus. Un orphelin muet qui n’a pour seul talent  apparent qu’une force singulière dans les mains. Il va pourtant survivre et devenir une légende. Venu de nulle  part, cet enfant mystérieux au regard magnétique endossera  le rôle de justicier silencieux au service des femmes  et des opprimés et deviendra le héros d’une population  jusque-là oubliée de Dieu.




Manifesto de Léonor de Recondo (présenté par Monique).  Proche de son dernier souffle, le corps de Félix repose sur son lit d'hôpital. A son chevet, sa fille Léonor se souvient de leur pas de deux artistique - les traits dessinés par Félix, peintre et sculpteur, venaient épouser les notes de la jeune apprentie violoniste, au milieu de l'atelier. L'art, la beauté et la quête de lumière pour conjurer les fantômes d'une enfance tôt interrompue.









Un grand merci à tous 
pour ces belles découvertes 
et très belles fêtes de fin d'année à vous tous!
A très bientôt

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