Les
p'tits bouquineurs se sont réunis, chez Delphine et Christophe autour de délicieux gâteaux! Voici
un petit résumé des livres qui ont été présentés. Belles lectures à vous...
Objets littéraires postaux (présentées par Francis) : Qu'est-ce que c'est? C'est une nouvelle littéraire ou graphique, inédite ou rééditée, sous forme d'un petit livre ayant l'étrange pouvoir d'être envoyé comme une carte postale... Pesant moins de 20 grammes, de taille 10,5c x 7,5 cm, s’affranchissant d'un simple timbre, et personnalisable, ce petit messager, pour le moins original, créera la surprise chez tous vos correspondant(e)s.
Poèmes en prose de Philippe Jaccottet (présenté par Raymonde). Ce livre de Jaccottet peut servir d'introduction à son œuvre poétique et littéraire. Cet ensemble de textes sur la campagne contient aussi de très belles méditations sur le travail du poète, sur sa condition d'homme démuni et incertain, privé de tout recours à une foi ou à une idéologie rassurantes. La perception et le sentiment de la nature sont d'une extrême délicatesse et d'une rare ferveur. À travers la description, Jaccottet fait le point sur sa vie de poète, sur sa conception de la poésie.
La patience du franc-tireur d'Arturo Perez-Reverte (présenté par Raymonde). Un véritable graffeur n'a pas de nom. Sniper, lui, n'a pas de visage. Il contrôle à distance sa guérilla urbaine sans que personne n'ait jamais réussi à mettre la main sur lui. Alejandra Varela, spécialiste d'art urbain, est lancée à sa poursuite, afin de lui proposer un marché juteux. Très vite, celle qui croyait chasser devient la proie : elle est entrée dans la ligne de mire du franc-tireur.
L'histoire de la 5ème République de Thomas Legrand et François Warzala (BD présentée par Christophe). L’incroyable histoire de la Ve République retrace l’histoire de notre constitution, à la fois déséquilibrée, imparfaite, mais solide et résistante aux tumultes de l’histoire. À la façon d’un reporter qui explorerait ces six décennies d’histoire politique, Thomas Legrand fait parler les fondateurs et les praticiens de ces institutions, tout en en expliquant les rouages et les évolutions.
De de Gaulle à Macron, ce sont, au bout du compte, soixante ans de paix et de relative stabilité, inédites dans l’histoire violente de notre pays, qui sont racontées ici et expliquées sous la plume de Thomas Legrand et le crayon de François Warzala.
La place d'Annie Ernaux (présenté par Emmanuelle). «Enfant, quand je m'efforçais de m'exprimer dans un langage châtié, j'avais l'impression de me jeter dans le vide.Une de mes frayeurs imaginaires, avoir un père instituteur qui m'aurait obligée à bien parler sans arrêt en détachant les mots. On parlait avec toute la bouche.Puisque la maîtresse me "reprenait", plus tard j'ai voulu reprendre mon père, lui annoncer que "se parterrer" ou "quart moins d'onze heures" n'existaient pas. Il est entré dans une violente colère. Je pleurais. Il était malheureux. Tout ce qui touche au langage est dans mon souvenir motif de rancœur et de chicanes douloureuses, bien plus que l'argent.»
Objets littéraires postaux (présentées par Francis) : Qu'est-ce que c'est? C'est une nouvelle littéraire ou graphique, inédite ou rééditée, sous forme d'un petit livre ayant l'étrange pouvoir d'être envoyé comme une carte postale... Pesant moins de 20 grammes, de taille 10,5c x 7,5 cm, s’affranchissant d'un simple timbre, et personnalisable, ce petit messager, pour le moins original, créera la surprise chez tous vos correspondant(e)s.
- Papa clown de Vincent Cuvellier;
- Arbres de Sophie Pulse
- Le sens du béret de Frédéric Manien
Pour avoir le catalogue complet, n'hésitez pas à visiter le site des "éditions pneumatiques"!
Quand sort la recluse de Fred Vargas (présenté par Francis). Trois vieillards sont morts à quelques mois d'intervalle, après une
piqûre d'araignée, la loxosceles rufescens. Le petit monde des
arachnophiles s'affole : la bestiole aurait-elle muté après avoir ingéré
trop de pesticides ? L'hypothèse d'Adamsberg est évidemment plus
prosaïque : l'araignée ne cacherait-elle pas une série de meurtres ? Il
ne lui en faut pas plus pour se lancer dans une enquête, au grand dam de
Danglard, pas vraiment convaincu.
Black out de Marc Elsberg (présenté par Francis). Par une froide soirée d’hiver, le réseau électrique européen commence à
lâcher. De nombreux pays s’enfoncent dans l’obscurité et plusieurs
centrales nucléaires mettent en danger la vie de millions d’êtres
humains. Menace terroriste ou défaillance technique ? Piero Manzano,
ex-hacker italien, croit savoir qui est responsable. Avec l’aide d’un
policier français d’Europol, François Bollard, Manzano s’engage dans une
véritable course contre la montre face à un adversaire aussi rusé
qu’invisible.
HHhH de Laurent Binet (BD présentée par Jean-Pierre). Prague, 1942, opération « Anthropoïde » : deux parachutistes tchèques
sont chargés par Londres d'assassiner Reinhard Heydrich, le chef de la
Gestapo et des services secrets nazis, le planificateur de la Solution
finale, le « bourreau de Prague ». Heydrich, le bras droit d'Himmler.
Chez les SS, on dit de lui : « HHhH ». Himmlers Hirn hei t Heydrich le
cerveau d'Himmler s'appelle Heydrich. Dans ce livre, les faits relatés
comme les personnages sont authentiques. Pourtant, une autre guerre se
fait jour, celle que livre la fiction romanesque à la vérité historique.
L'auteur doit résister à la tentation de romancer. Il faut bien,
cependant, mener l'histoire à son terme...
Souvenirs, souvenirs de Catherine Nay (présenté par Jean-Pierre). " Je serai journaliste ", se promet très tôt la jeune provinciale
de Périgueux. Pourquoi ce métier ? Par goût de l'écriture ? Pour partir
en reportage et raconter le monde ? Non, pour être libre.
Devenue familière des coulisses du monde politique, elle nous offre dans
le premier volume de ses mémoires, entre portraits à vif et anecdotes
savoureuses, un récit original et perspicace, plein d'humour,
d'intelligence et de vivacité, des règnes successifs de Pompidou,
Giscard et Mitterrand, jusqu'à l'élection de Jacques Chirac, une
chronique intime de cet univers de passions où s'affrontent des
personnages hors normes dont elle recueille les confidences, décrypte
les facettes les plus secrètes ou les mieux dissimulées.
La nature exposée d'Arri De Luca (présenté par Marie-Agnès). Dans un petit village au pied de la montagne, un homme, grand
connaisseur des routes qui permettent de franchir la frontière, ajoute
une activité de passeur pour les clandestins à son métier de sculpteur.
C’est ainsi qu’il attire l'attention des médias. Il décide alors de
quitter le village. Désormais installé au bord de la mer, il se voit
proposer une tâche bien particulière : restaurer une croix de marbre, un
Christ vêtu d’un pagne.
Ceux qui partent de Jeanne Benameur (présenté par Marie-Agnès et aussi par Monique!). Tout ce que l'exil fissure peut ouvrir de nouveaux chemins. En cette
année 1910, sur Ellis Island, aux portes de New York, ils sont une
poignée à l'éprouver, chacun au creux de sa langue encore, comme dans le
premier vêtement du monde. Il y a Donato et sa fille Emilia, les
lettrés italiens, Gabor, l'homme qui veut fuir son clan, Esther,
l'Arménienne épargnée qui rêve d'inventer les nouvelles tenues des
libres Américaines. Retenus un jour et une nuit sur Ellis Island, les
voilà confrontés à l'épreuve de l'attente. Ensemble. Leurs routes se
mêlent, se dénouent ou se lient.
My absolute darling de Gabriel Tallent (présenté par Marie-Agnès). À quatorze ans, Turtle Alveston arpente les bois de la côte nord de la
Californie avec un fusil et un pistolet pour seuls compagnons. Elle
trouve refuge sur les plages et les îlots rocheux qu’elle parcourt sur
des kilomètres. Mais si le monde extérieur s’ouvre à elle dans toute son
immensité, son univers familial est étroit et menaçant : Turtle a
grandi seule, sous la coupe d’un père charismatique et abusif. Sa vie
sociale est confinée au collège, et elle repousse quiconque essaye de
percer sa carapace. Jusqu’au jour où elle rencontre Jacob, un lycéen
blagueur qu’elle intrigue et fascine à la fois. Poussée par cette amitié
naissante, Turtle décide alors d’échapper à son père et plonge dans une
aventure sans retour où elle mettra en jeu sa liberté et sa survie.
Le petit roi du monde de Philippe Amar (présenté par Marie-Agnès). Victor a douze ans. Orphelin né sous X, il a été placé très tôt chez "
Tatie ", une femme qui l'élève comme son propre fils. Entouré de ses
amis David et José, Victor mène la vie de tous les adolescents de son
âge, entre les cours au collège, les leçons de violon – sa passion – et
les conseils de Maïa, son éducatrice. Mais la santé de Tatie est
fragile. Alors, quand l'Aide Sociale à l'Enfance lui trouve des parents
adoptifs " sur catalogue ", Victor décide de se choisir une " maman "
tout seul ! Avec l'aide de ses copains, il crée un faux profil sur
un site de rencontres et jette son dévolu sur " Lily des Lilas ", une
femme qui selon lui a toutes les qualités pour devenir la meilleure des
mamans. Mais bien qu'elle soit touchée par la démarche du jeune garçon,
Lily, pâtissière dans un palace, n'a absolument pas l'intention
d'adopter qui que ce soit...
Le corps de ma mère de Fawzia Zouari (présenté par Marie-Agnès). Il aura fallu le déclenchement de la révolution du Jasmin, en Tunisie,
pour que la narratrice se décide à écrire sur sa mère. Elle revient sur
ce printemps 2007, quand, au chevet de sa maman malade, elle n'a qu'une
envie : percer l'énigme de cette femme rétive aux confidences et à la
tendresse. S'engage une enquête qui a tout de la chasse au trésor... où
l'on apprend que la vie de Yamna était loin de ce qu'en imaginaient ses
enfants.
Poèmes en prose de Philippe Jaccottet (présenté par Raymonde). Ce livre de Jaccottet peut servir d'introduction à son œuvre poétique et littéraire. Cet ensemble de textes sur la campagne contient aussi de très belles méditations sur le travail du poète, sur sa condition d'homme démuni et incertain, privé de tout recours à une foi ou à une idéologie rassurantes. La perception et le sentiment de la nature sont d'une extrême délicatesse et d'une rare ferveur. À travers la description, Jaccottet fait le point sur sa vie de poète, sur sa conception de la poésie.
La patience du franc-tireur d'Arturo Perez-Reverte (présenté par Raymonde). Un véritable graffeur n'a pas de nom. Sniper, lui, n'a pas de visage. Il contrôle à distance sa guérilla urbaine sans que personne n'ait jamais réussi à mettre la main sur lui. Alejandra Varela, spécialiste d'art urbain, est lancée à sa poursuite, afin de lui proposer un marché juteux. Très vite, celle qui croyait chasser devient la proie : elle est entrée dans la ligne de mire du franc-tireur.
Terre et cendres d'Atiq Rahimi (présenté par Raymonde). Un pont, une rivière asséchée dans un paysage désolé, la guérite d'un
gardien mal luné, une route qui se perd à l'horizon, un marchand qui
pense le monde, un vieillard, un petit enfant, et puis l'attente. Rien
ne bouge ou presque. Nous sommes en Afghanistan, pendant la guerre
contre l'Union soviétique. Le vieil homme va annoncer à son fils qui
travaille à la mine qu'au village tous sont morts sous un bombardement.
Il parle, il pense : enfer des souvenirs, des attentes, des remords, des
conjectures, des soupçons... C'est une parole nue qui dit la
souffrance, la solitude, la peur de n'être pas entendu.
L'histoire de la 5ème République de Thomas Legrand et François Warzala (BD présentée par Christophe). L’incroyable histoire de la Ve République retrace l’histoire de notre constitution, à la fois déséquilibrée, imparfaite, mais solide et résistante aux tumultes de l’histoire. À la façon d’un reporter qui explorerait ces six décennies d’histoire politique, Thomas Legrand fait parler les fondateurs et les praticiens de ces institutions, tout en en expliquant les rouages et les évolutions.
De de Gaulle à Macron, ce sont, au bout du compte, soixante ans de paix et de relative stabilité, inédites dans l’histoire violente de notre pays, qui sont racontées ici et expliquées sous la plume de Thomas Legrand et le crayon de François Warzala.
Les couloirs aériens d'Etienne Davodeau (BD présentée par Christophe). Cinquante ans. Ça y est. Il a cinquante ans. Il se souvient bien. À
vingt ans, enflammés par leur fougue juvénile, Yvan et ses copains
regardaient les quinquagénaires comme des mecs finis, presque au bout de
la route. C'est maintenant son tour. Il y est. Et en quelques mois il a
perdu sa mère, son père, et son boulot. Sa femme, Florence, travaille
beaucoup, prend souvent l'avion et vit dans les décalages horaires. Les
enfants ont quitté le nid, normal. Alors, forcément, Yvan est un peu
paumé. Il s'est réfugié dans le Jura, chez ses amis de toujours Thierry
et Sandra. Avec ses fringues, ses bouquins, des babioles. Toute une vie,
ou presque, dans quelques cartons... Cinquante ans. Allez, ça n'est
peut-être pas le bout de la route, mais c'est un virage un peu
casse-gueule.
La maladroite d'Alexandre Seurat (présenté par Christophe). Diana, huit ans, a disparu. Ceux qui l'ont approchée dans sa courte vie
viennent prendre la parole et dire ce qui s'est noué sous leurs yeux :
grand-mère, tante, demi-frère, instituteurs, directrices d'école,
médecins, assistantes sociales, gendarmes, procureur... - tous
impuissants à empêcher la répétition du pire. Ce choeur de voix, écrit
dans une langue dégagée de tout effet de style, est d'une authenticité
rare. Un premier roman d'une lecture bouleversante, interrogeant les
responsabilités de chacun dans les tragédies de la maltraitance.
Seules les bêtes de Colin Niel (présenté par Christophe). Une femme a disparu. Sa voiture est retrouvée au départ d'un sentier de
randonnée qui fait l'ascension vers le plateau où survivent quelques
fermes habitées par des hommes seuls. Alors que les gendarmes n'ont
aucune piste et que l'hiver impose sa loi, plusieurs personnes se savent
pourtant liées à cette disparition. Tour à tour, elles prennent la
parole et chacune a son secret, presque aussi précieux que sa propre
vie. Et si le chemin qui mène à la vérité manque autant d'oxygène que
les hauteurs du ciel qui ici écrase les vivants, c'est que cette
histoire a commencé loin, bien loin de cette montagne sauvage où l'on
est séparé de tout, sur un autre continent où les désirs d'ici battent
la chamade.
La mer à l'envers de Marie Darieusseq (présenté par Emmanuelle). Rien ne destinait Rose, parisienne qui prépare son déménagement pour le
pays Basque, à rencontrer Younès qui a fui le Niger pour tenter de
gagner l’Angleterre. Tout part d’une croisière un peu absurde en
Méditerranée. Rose et ses deux enfants, Emma et Gabriel, profitent du
voyage qu’on leur a offert. Une nuit, entre l’Italie et la Libye, le
bateau d’agrément croise la route d’une embarcation de fortune qui
appelle à l’aide. Une centaine de migrants qui manquent de se noyer et
que le bateau de croisière recueille en attendant les garde-côtes
italiens. Cette nuit-là, poussée par la curiosité et l’émotion, Rose
descend sur le pont...
La place d'Annie Ernaux (présenté par Emmanuelle). «Enfant, quand je m'efforçais de m'exprimer dans un langage châtié, j'avais l'impression de me jeter dans le vide.Une de mes frayeurs imaginaires, avoir un père instituteur qui m'aurait obligée à bien parler sans arrêt en détachant les mots. On parlait avec toute la bouche.Puisque la maîtresse me "reprenait", plus tard j'ai voulu reprendre mon père, lui annoncer que "se parterrer" ou "quart moins d'onze heures" n'existaient pas. Il est entré dans une violente colère. Je pleurais. Il était malheureux. Tout ce qui touche au langage est dans mon souvenir motif de rancœur et de chicanes douloureuses, bien plus que l'argent.»
La honte d'Annie Ernaux (présenté par Emmanuelle). En
juin 1952, la petite Annie a douze ans. Elle assiste désemparée à un
incident qui va la marquer à tout jamais et auquel peu d'enfants,
heureusement, sont les témoins : son père désirant supprimer sa mère
dans un accès d'exaspération. Une
photo rescapée de son enfance où elle pose en compagnie de son père
lors d'un voyage à Lourdes fait ressurgir les images de cette année 1952
et immédiatement remontent à la surface les petits faits marquants que
seule une enfant peut ressentir et emmagasiner au plus profond de soi,
sans vouloir vraiment s'en délivrer et qui pèsent sur toute une
existence.
Figurec de Fabrice Caro (présenté par Michelle). «Une femme se retourne et nous fait signe de nous taire, une femme un
peu moche et pas du tout dans le chagrin. Ça devient vraiment n’importe
quoi ces enterrements.» À force de courir les funérailles, le narrateur
est devenu un expert en la matière. Mais à bien regarder l’assistance,
il semblerait qu’il ne soit pas le seul…
La tresse de Laëtitia Colombani (prénsenté par Delphine). Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école. Sicile.
Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un
accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.Liées
sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier,
Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est réservé et
décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une
tresse d’espoir et de solidarité. Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
Mille petits riens de Jodi Picoult (présenté par Blandine). Ruth est sage-femme depuis plus de vingt ans. C’est
une employée modèle. En prenant son service
par une belle journée d’octobre 2015, Ruth est loin de se douter que sa
vie est sur le point de basculer. Pour Turk et
Brittany, un jeune couple de suprémacistes blancs, ce devait être le
plus beau moment de leur vie : celui de la venue au monde de leur
premier enfant. Le petit garçon qui vient de naître se porte bien.
Pourtant, dans quelques jours, ses parents repartiront de la Maternité
sans lui. Kennedy a renoncé à faire fortune pour
défendre les plus démunis en devenant avocate de la défense publique. Le
jour où elle rencontre une sage-femme noire accusée d’avoir tué le bébé
d’un couple raciste, elle se dit qu’elle tient peut-être là sa première
grande affaire.
Le rideau déchiré de Jodi Picoult (présenté par Blandine). Elevée par Andrew, son père, Delia Hopkins a connu une enfance heureuse
dans le New Hampshire. C'est alors que, sur le point de se marier, elle
découvre que son père est recherché depuis vingt-huit ans pour
l'enlèvement d'une certaine petite Bethany... qui n'est autre
qu'elle-même. Sous le choc, la jeune femme cherche la vérité, au risque
de bouleverser sa vie et celle de ses proches.
Le douzième chapitre de Jérôme Loubry (présenté par Blandine). Été 1986. David et Samuel ont douze ans. Comme chaque année, ils
séjournent en Vendée, au bord de l’océan, dans le centre de vacances
appartenant à Vermont Sidérurgie, l’employeur de leurs parents. Ils font
la connaissance de Julie, une jeune fille de leur âge, et les trois
enfants deviennent inséparables. Mais une ombre plane sur la station
balnéaire et les adultes deviennent mystérieux et taciturnes. Puis,
alors que la semaine se termine, Julie disparaît. Trente ans plus
tard, David est devenu écrivain, Samuel est son éditeur. Depuis le
drame, ils n’ont jamais reparlé de Julie. Un jour, chacun reçoit une
enveloppe. À l’intérieur, un manuscrit énigmatique relate les événements
de cet été tragique, apportant un tout nouvel éclairage sur l’affaire.
Les mangeurs d'argile de Peter Farris (présenté par Blandine). A quatorze ans, Jesse Pelham vient de perdre son père à la suite d'une
chute mortelle dans leur vaste domaine familial de Géorgie. Accablé, il
se réfugie dans les bois et se rend sur les lieux du drame. Il y fait la
rencontre de Billy, un vagabond traqué depuis des années par le FBI.
Une troublante amitié naît alors entre cet homme au passé meurtrier et
le jeune garçon solitaire. Mais lorsque Billy révèle à Jesse les
circonstances louches de l'accident dont il a été le témoin, le monde du
garçon s'effondre une deuxième fois. Désormais, tous ceux qui
l'entourent sont des suspects, à commencer par sa belle-mère et son
oncle, un prêcheur cynique et charismatique. Alors que le piège se
referme, Jesse se tourne vers Billy.
La pièce de Jonas Karlsson (présenté par Sophie). La première neige est tombée sur Stockholm et Björn vient d'être muté à
l'Administration. Mégalomane sur les bords, Björn a une opinion
démesurée de son rôle. Arrogant et psychorigide, il est loin de faire
l'unanimité parmi ses collègues. Mais Björn n'est pas là pour
fraterniser ou bavarder inutilement, il est là pour travailler et
montrer le bon exemple à ceux qui n'ont peut-être pas, comme lui, la
bureaucratie dans le sang. Un jour, il découvre une porte entre
l'ascenseur et les toilettes. Elle ouvre sur un bureau inoccupé où règne
un ordre parfait. Cette pièce lui procure une sensation singulière de
calme et de bien-être, et il commence à s'y réfugier aussi souvent qu'il
le peut pour se ressourcer. Mais un malaise grandissant se répand au
sein du service.
Avant que j'oublie d'Anne Pauly (présenté par Sophie). Il y a d'un côté le colosse unijambiste et alcoolique, et tout ce qui va
avec : violence conjugale, comportement irrationnel, tragicomédie du
quotidien, un « gros déglingo », dit sa fille, un vrai punk avant
l'heure. Il y a de l'autre le lecteur autodidacte de spiritualité
orientale, à la sensibilité artistique empêchée, déposant chaque soir un
tendre baiser sur le portrait pixellisé de feue son épouse ; mon père,
dit sa fille, qu'elle seule semble voir sous les apparences du premier.
Il y a enfin une maison, à Carrières-sous-Poissy et un monde
anciennement rural et ouvrier. De cette maison, il va bien falloir faire
quelque chose à la mort de ce père Janus, colosse fragile à double
face.
Eldorado de Laurent Gaudé (présenté par Marie-Made). " Aucune frontière ne vous laisse passer sereinement. Elles blessent
toutes. " Pour fuir leur misère et rejoindre l'" Eldorado ", les
émigrants risquent leur vie sur des bateaux de fortune... avant d'être
impitoyablement repoussés par les gardes-côtes, quand ils ne sont pas
victimes de passeurs sans scrupules. Le commandant Piracci fait partie
de ceux qui sillonnent les mers à la recherche de clandestins, les
sauvant parfois de la noyade. Mais la mort est-elle pire que le rêve
brisé ? En recueillant une jeune survivante, Salvatore laisse la
compassion et l'humanité l'emporter sur ses certitudes...
Tu comprendras quand tu seras plus grande de Virginie Grimaldi (présenté par Marie-Made). Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les
Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle
se souvient aussi qu'elle ne déborde pas d'affection pour les personnes
âgées. Dire qu'elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du
terme. Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les
pensionnaires ont des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des
papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé
lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le
sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne lui
est pas indifférent…
Il est grand temps de rallumer les étoiles de Virginie Grimaldi (présenté par Marie-Made). Anna, trente-sept ans, croule sous le travail et les relances des
huissiers. Ses filles, elle ne fait que les croiser au petit déjeuner.
Sa vie défile, et elle l'observe depuis la bulle dans laquelle elle
s'est enfermée. À dix-sept ans, Chloé a renoncé à ses rêves pour
aider sa mère. Elle cherche de l'affection auprès des garçons, mais cela
ne dure jamais. Lily, du haut de ses douze ans, n'aime pas trop les
gens. Elle préfère son rat, à qui elle a donné le nom de son père, parce
qu'il a quitté le navire. Le jour où elle apprend que ses filles
vont mal, Anna prend une décision folle : elle les embarque pour un
périple en camping-car, direction la Scandinavie. Si on ne peut revenir
en arrière, on peut choisir un autre chemin.
Le mystère de la rose angevine de Delphine Bilien-Chalansonnet (présenté par Delphine). Quand Margot Brigot
obtient un poste de maître de conférence à l’Université d’Histoire à
Angers, une véritable opportunité s’offre à elle de retrouver son amie
d’enfance. Mais cette proposition de job n'est pas le simple fait du
hasard. Un mystérieux gardien incite Margot à questionner son passé et
retrouver la trace de ses parents, morts brutalement 24 ans plus tôt.
Elle se retrouve plongée au coeur d'une enquête qui va l’amener à
remonter à travers le temps, bien au-delà de notre siècle, et à résoudre
des énigmes cachées au cœur de la ville d'Angers.
Les gens heureux boivent du café d'Agnès Martin-Lugand (présenté par Delphine). Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de
voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cœur, qui
continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée
dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de
l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint à reprendre
pied, elle décide de s'exiler en Irlande, seule.
Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper...
Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper...
100 ans : tout ce que tu apprendras dans ta vie de Heike Faller et Valerio Vidali (album jeunesse présenté par Delphine).
Dans ce livre, où chaque page représente un âge, se trouve tout ce que l'on apprend au cours d'une vie, de 0 à 99 ans.
Un ouvrage destiné à toute la famille, à feuilleter dans un sens comme dans l'autre, pour apprendre à grandir et réapprendre à s'émerveiller.
Dans ce livre, où chaque page représente un âge, se trouve tout ce que l'on apprend au cours d'une vie, de 0 à 99 ans.
Un ouvrage destiné à toute la famille, à feuilleter dans un sens comme dans l'autre, pour apprendre à grandir et réapprendre à s'émerveiller.
L'odeur de la forêt d'Hélène Gestern (présenté par Delphine). Un hasard professionnel met entre les mains d'Élisabeth Bathori, une
historienne de la photographie, les lettres et l'album d'Alban de
Willecot. Ce lieutenant, mort au front en 1917, a été l'ami d'un des
plus grands poètes de son temps, Anatole Massis, et a entretenu avec lui
une abondante correspondance. D'abord aiguillonnée par l'espoir de
retrouver les réponses de Massis, Élisabeth, qui reprend le travail
après de longs mois de deuil, se prend peu à peu d'affection pour
Willecot, que la guerre a arraché à ses études d'astronomie et qui vit
jour après jour la violence des combats. Elle se lance à la recherche de
Diane, la jeune femme dont le lieutenant était éperdument
amoureux, et scrute chacune des photographies qu'il a prises au front,
devinant que derrière ces visages souriants et ces régiments bien
alignés se cache une autre tragédie, dont les descendants croiseront à
leur tour la grande Histoire durant la Seconde Guerre mondiale.
La cuisine de l'exil de Stéphanie Schwartzbrod (présenté par Delphine). Par amour, pour accomplir leurs rêves, pour fuir la dictature ou la
misère, ils ont quitté leur pays. Venus d'Europe, d'Asie, d'Afrique,
d'Amérique latine, du Moyen-Orient, des États-Unis ― des années 1920 à
nos jours―, c'est en France qu'ils ont posé leurs valises, laissant
derrière eux leur enfance, leur famille, leurs repères pour découvrir un
univers inconnu, parfois fantasmé, et se confronter à une nouvelle
réalité. Déracinés, comme coupés en deux, c'est souvent parla
nourriture, les recettes emportées dans leurs bagages, qu'ils ont pu
retrouver une part de leur passé, de leur culture, et se réapproprier
leurs vies. A travers vingt-quatre témoignages d'hommes et de femmes,
chacun suivi de cinq recettes emblématiques du pays concerné (et
d'adresses où se procurer les ingrédients les moins communs), ce livre
parcourt la grande Histoire, les époques et les continents, menant en
lumière notre richesse multiculturelle. Il invite à découvrir l'altérité
dans ce qu'elle a de plus convivial : les plaisirs de la table.
Ni d'aucune femme de Franck Bouisse (présenté Monique qui n'était pas là mais qui a eu la bonne idée de nous donner quand même ses "coups de cœur"!). Gabriel est un curé de campagne vivant une existence très simple où les grands moments de sa vie se passent à bénir les récoltes et les animaux. Un jour, on le demande à l’hospice de la région pour bénir le corps d’une femme décédée. Secrètement, on l’avertit que sous la robe de la morte, il y a des cahiers. Des cahiers écrits par Rose. Des cahiers qui racontent son histoire. Et que le drame de cette vie doit être révélé.
Changer le sens des rivières de Murielle Magellan (présenté par Monique). Peut-on changer le cours de sa vie ? À vingt ans, des rêves plein la tête, Marie n'a pas eu la chance d'étudier. Elle n'a connu que la galère des petits boulots et le paysage industriel du Havre. Aussi, lorsqu'elle rencontre Alexandre, garçon brillant et beau parleur, son cœur s'emballe. Mais comment surmonter ce sentiment d'infériorité qui la poursuit ?
Salina : les trois exils de Laurent Gaudé (présenté par Monique). Qui dira l'histoire de Salina, la mère aux trois fils, la femme aux trois exils, l'enfant abandonnée aux larmes de sel ? Elle fut recueillie par Mamambala et élevée comme sa fille dans un clan qui jamais ne la vit autrement qu'étrangère et qui voulut la soumettre. Au soir de son existence, c'est son dernier fils qui raconte ce qu'elle a été, afin que la mort lui offre le repos que la vie lui a défendu, afin que le récit devienne légende.
San Perdido de David Zukerman (présenté par Monique). Un matin de printemps, dans la décharge à ciel ouvert de San Perdido, petite ville côtière du Panama aussi impitoyable que colorée, apparaît un enfant noir aux yeux bleus. Un orphelin muet qui n’a pour seul talent apparent qu’une force singulière dans les mains. Il va pourtant survivre et devenir une légende. Venu de nulle part, cet enfant mystérieux au regard magnétique endossera le rôle de justicier silencieux au service des femmes et des opprimés et deviendra le héros d’une population jusque-là oubliée de Dieu.
Manifesto de Léonor de Recondo (présenté par Monique). Proche de son dernier souffle, le corps de Félix repose sur son lit d'hôpital. A son chevet, sa fille Léonor se souvient de leur pas de deux artistique - les traits dessinés par Félix, peintre et sculpteur, venaient épouser les notes de la jeune apprentie violoniste, au milieu de l'atelier. L'art, la beauté et la quête de lumière pour conjurer les fantômes d'une enfance tôt interrompue.
Ni d'aucune femme de Franck Bouisse (présenté Monique qui n'était pas là mais qui a eu la bonne idée de nous donner quand même ses "coups de cœur"!). Gabriel est un curé de campagne vivant une existence très simple où les grands moments de sa vie se passent à bénir les récoltes et les animaux. Un jour, on le demande à l’hospice de la région pour bénir le corps d’une femme décédée. Secrètement, on l’avertit que sous la robe de la morte, il y a des cahiers. Des cahiers écrits par Rose. Des cahiers qui racontent son histoire. Et que le drame de cette vie doit être révélé.
Changer le sens des rivières de Murielle Magellan (présenté par Monique). Peut-on changer le cours de sa vie ? À vingt ans, des rêves plein la tête, Marie n'a pas eu la chance d'étudier. Elle n'a connu que la galère des petits boulots et le paysage industriel du Havre. Aussi, lorsqu'elle rencontre Alexandre, garçon brillant et beau parleur, son cœur s'emballe. Mais comment surmonter ce sentiment d'infériorité qui la poursuit ?
Salina : les trois exils de Laurent Gaudé (présenté par Monique). Qui dira l'histoire de Salina, la mère aux trois fils, la femme aux trois exils, l'enfant abandonnée aux larmes de sel ? Elle fut recueillie par Mamambala et élevée comme sa fille dans un clan qui jamais ne la vit autrement qu'étrangère et qui voulut la soumettre. Au soir de son existence, c'est son dernier fils qui raconte ce qu'elle a été, afin que la mort lui offre le repos que la vie lui a défendu, afin que le récit devienne légende.
San Perdido de David Zukerman (présenté par Monique). Un matin de printemps, dans la décharge à ciel ouvert de San Perdido, petite ville côtière du Panama aussi impitoyable que colorée, apparaît un enfant noir aux yeux bleus. Un orphelin muet qui n’a pour seul talent apparent qu’une force singulière dans les mains. Il va pourtant survivre et devenir une légende. Venu de nulle part, cet enfant mystérieux au regard magnétique endossera le rôle de justicier silencieux au service des femmes et des opprimés et deviendra le héros d’une population jusque-là oubliée de Dieu.
Manifesto de Léonor de Recondo (présenté par Monique). Proche de son dernier souffle, le corps de Félix repose sur son lit d'hôpital. A son chevet, sa fille Léonor se souvient de leur pas de deux artistique - les traits dessinés par Félix, peintre et sculpteur, venaient épouser les notes de la jeune apprentie violoniste, au milieu de l'atelier. L'art, la beauté et la quête de lumière pour conjurer les fantômes d'une enfance tôt interrompue.
Un grand merci à tous
pour ces belles découvertes
et très belles fêtes de fin d'année à vous tous!
A très bientôt
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