Les p'tits bouquineurs du 08 juin

Le club des "P'tits bouquineurs" s'est réuni mercredi 08 juin chez Stéphane et Stéphanie. 
Le principe reste le même : autour de gourmandises, discuter et partager ses livres préférés du moment pour donner des idées de lectures à chacun. Alors n'hésitez pas à piocher dans les suggestions du jour pour passer un bel été!

La fête à Billy de Katharina Valckx (présenté par Colin). Album pour enfant. Billy le hamster célèbre aujourd'hui son anniversaire. L'intrépide rongeur souhaite organiser une fête costumée, accompagnée de noisettes ! Pas de temps à perdre, il court inviter ses amis. Jean-Claude, ravi, profite de l'occasion pour lui présenter Didier, son nouveau petit frère. Puis, le trio arpente les terres arides pour achever leur tournée d'invitations. Quand tout à coup, Jean-claude affolé se met à chercher Didier partout....




La balade de Yaya, BD de Jean-Marie Omont (présentée par Merlin). Shanghai, 1937. Tuduo est un enfant des rues et Yaya, elle, est une petite fille de bonne famille. Riche, elle est sur le point de réaliser les premiers pas vers son rêve, en passant un examen de piano. Tout semble séparer ces deux enfants, et pourtant, ils vont être amenés à se rencontrer lorsque va se profiler un bouleversement dramatique: l'arrivée de la guerre. Alors que sa famille décide de partir à l'étranger pendant ces moments troubles, Yaya ne peut se résoudre à laisser derrière elle cet examen de piano. La nuit précédant le départ, elle fait une fugue pour se rendre jusqu'à l'école de musique, mais elle ne tarde pas à être surprise par les bombardements. Elle va alors être sauvée par Tuduo, occupé à tenter d'échapper au redoutable Zhu... 

Pardonnable, impardonnable de Valérie Tong Cuong (présenté par Stéphanie).  Un après-midi d’été, alors qu’il se promène à vélo sur une route de campagne, Milo, douze ans, chute et se blesse grièvement. Ses parents et sa grand-mère se précipitent à son chevet. Très vite, chacun va chercher les raisons de l’accident. Ou plutôt le coupable. Qui était avec lui ce jour-là ? Pourquoi Milo n’était-il pas à sa table, en train de faire ses devoirs, comme prévu ? Tandis que l’angoisse monte autour de l’état de Milo resurgissent peu à peu les rapports de force, les mensonges et les petits arrangements qui sous-tendent cette famille. L’amour que chacun porte à l’enfant ne suffira pas à endiguer la déflagration. 


Sur les ailes du monde Audubon, BD de Fabien Grolleau et Jérémie Royer (BD présentée par Stéphanie). En 1810, John James Audubon s'embarque sur le Mississipi pour son premier voyage d'exploration. Le but de cet homme au destin tumultueux ? Découvrir et peindre tous les oiseaux du continent. Car J.J. Audubon est un excellent peintre, mais aussi un vrai aventurier, car il veut voir les animaux dans leur environnement pour mieux représenter la vie. C'est le monde sauvage de l'Amérique du début du XIXe siècle qu'il affronte dans un vrai western naturaliste, magnifiquement dépeint par les auteurs. 



D'après une histoire vraie de Delphine de Vigan (présenté par Anne-Laure). Ce livre est à nouveau un coup de cœur ...  Toute ressemblance avec une situation, avec un personnage existant ou ayant existé ne serait que pure coïncidence... ou pas. Soit donc un écrivain qui se prénomme Delphine, et que l'immense succès critique et public rencontré par son dernier roman, d'essence autobiographique et consacré à sa mère, laisse en plein désarroi. Delphine, lors d'une soirée amicale, fait la connaissance de L., une jeune femme de son âge, 40 ans et des poussières. Elles sympathisent, se revoient, se découvrent ces affinités électives sur lesquelles se scellent les amitiés irrésistibles. Delphine s'attache à L., se confie, s'abandonne — tant de complicité affectueuse, c'est doux, c'est chaleureux, c'est beau, évidemment bien trop beau...

City on fire de Garth Risk Hallberg (présenté par Virginie).  31 décembre 1976. New York se prépare pour le réveillon. Chez les Hamilton-Sweeney, Felicia accueille financiers et mondains tandis qu'à l'autre bout de la ville, Charlie attend Samantha pour assister à un concert punk. À quelques encablures de là Mercer Goodman tourne et retourne un délicat carton d'invitation. Et s'il se rendait à la réception des Hamilton-Sweeney pour retrouver Regan, cette sœur que William, son amant, lui a toujours cachée ? Pourquoi ne pas saisir l'occasion d'en apprendre plus sur lui, l'ancien leader du groupe punk Ex Post Facto ? Bientôt, des coups de feu retentissent dans Central Park. Une ombre s'écroule dans la neige. Qu'est-ce qui peut bien relier ces personnages à ce drame ? Alors que rien ne les prédestinait à se rencontrer, leurs histoires ne vont cesser de se croiser et de s'entremêler jusqu'au blackout du 13 juillet 1977. Une immense coupure de courant plonge alors New York dans le noir. Leurs vies en seront bouleversées à jamais... 


Roland est mort de de Nicolas Robin (présenté par Virginie). Roland est mort. Les sapeurs-pompiers l'ont retrouvé la tête dans la gamelle du chien. Ils viennent enlever le corps et se débarrassent du caniche en le confiant à son voisin de palier, un homme proche de la quarantaine, au chômage, très seul. Roland est mort depuis une semaine. Son voisin ne le connaissait pas vraiment, mais il aurait dû s'en douter : il n'entendait plus les chansons de Mireille Mathieu, derrière le mur. II écope du chien, puis de l'urne contenant les cendres du défunt. Que faire de ce lourd héritage chargé de poils et de céramique ? Le voisin va tout tenter pour s'en débarrasser, mais en a-t-il vraiment envie ? 


Le fil des souvenirs par Victoria Hislop (présenté par Marie-Made).  1917, Thessalonique. Le jour de la naissance de Dimitris, un terrible incendie détruit la ville. Sa famille doit déménager dans les quartiers populaires. C’est là aussi que viennent s’installer des réfugiés turcs quelques années après. Parmi eux, Katherina. Le destin réunit les deux enfants, l’un héritier d’un empire textile, l’autre couturière prodige. Ensemble, ils seront les témoins d’une Grèce tourmentée, de l’occupation allemande aux révolutions civiles et à la dictature, qui défigureront leur cité autrefois multiethnique et fraternelle. Presque un siècle plus tard, de quels secrets sont-ils les gardiens ? 


Les âmes vagabondes de Stéphenie Meyer (présenté par Francis).  La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, il y a un homme qu’elle ne peut pas oublier. L’amour pourra-t-il la sauver ?






L'homme qui tua Lucky Luke, BD de  Mathieu Bonhomme (présentée par Stéphane). Par une nuit orageuse, Lucky Luke arrive dans la bourgade boueuse de Froggy Town. Comme dans de nombreuses villes de l'Ouest, une poignée d'hommes y poursuit le rêve fou de trouver de l'or. Luke souhaite y faire une halte rapide. Mais il ne peut refuser l'aide qui lui est demandée : retrouver l'or dérobé aux pauvres mineurs du coin la semaine précédente. Avec l'aide de Doc Wesnedsay, Lucky Luke mène une enquête dangereuse, car il est confronté à une fratrie impitoyable qui fait sa loi à Froggy Town, les Bone... 



Les vieux fourneaux, BD de Lupano et Cauuet (présentée par Stéphane). Pierrot, Mimile et Antoine, trois septuagénaires, amis d'enfance, ont bien compris que vieillir est le seul moyen connu de ne pas mourir. Quitte à traîner encore un peu ici-bas, ils sont bien déterminés à le faire avec style : un oeil tourné vers un passé qui fout le camp, l'autre qui scrute un avenir de plus en plus incertain, un pied dans la tombe et la main sur le coeur. Une comédie sociale aux parfums de lutte des classes et de choc des générations, qui commence sur les chapeaux de roues par un road-movie vers la Toscane, au cours duquel Antoine va tenter de montrer qu'il n'y a pas d'âge pour commettre un crime passionnel.


L'adoption, BD de Zidrou et Montin (présentée par Stéphane). Lorsque Qinaya, une orpheline péruvienne de 4 ans, est adoptée par une famille française, c’est la vie de tous qui est chamboulée. Mais pour Gabriel, ce sera encore plus compliqué : il lui faudra apprendre à devenir grand-père, lui qui n’a jamais pris le temps d’être père. Des premiers contacts un rien distants aux moments partagés, Gabriel et Qinaya vont peu à peu nouer des liens que même le vieux bourru était loin d’imaginer.




Un océan d'amour, BD de Lupano et Panaccione. Chaque matin, Monsieur part pêcher au large des côtes bretonnes. Mais ce jour-là, c'est lui qui est pêché par un effrayant bateau-usine. Pendant ce temps, Madame attend. Sourde aux complaintes des bigoudènes, convaincue que son homme est en vie, elle part à sa recherche. C'est le début d'un périlleux chassé-croisé, sur un océan dans tous ses états. Une histoire muette avec moult mouettes.





L'aile brisée, BD d'Antonio Abarriba et Kim (présentée par Stéphane).  La mère de l'auteur, une jeune fille  cachant un profond dégoût des hommes, épouseAntonio Altarriba Senior, le père de l’auteur. Lequel verra en sa mère une femme craintive et froide, meurtrie par un pays où le machisme sévit sans retenue, réfugiée dans la plus obtuse des ferveurs religieuses. Il devra attendre les derniers instants pour découvrir, sur le lit de mort de Petra, l’impossible secret de son aile brisée, écho déchirant au désir de voler contrarié de son mari, à partir duquel il retrace un portrait d’elle bien différent de celui qu’il imaginait.



La bibliothèque des cœurs cabossés de Katarina Bivald (présenté par Blandine). Tout commence par les lettres que s'envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, vivant dans l'Iowa. Après deux ans d'échanges, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu'Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine. Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis - et pas uniquement les personnages de ses romans préférés -, qui l'aident à monter une librairie avec tous les livres qu'Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance. 

En attendant Bonjangles d'Olivier Bourdeault (présenté par Blandine). Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui mène le bal, c'est la mère, imprévisible et extravagante. Elle n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères. Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte. L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom.



Alabama Shooting de John N. Turner (présenté par Blandine). Nous sommes dans une salle de réunion de l'université d'Alabama, à Huntsville. Le professeur Joan Travers, 45 ans, sort une arme de son sac à main et abat froidement trois de ses collègues. L'Amérique, sidérée, découvre cette diplômée de la prestigieuse université d'Harvard, mère de quatre enfants, qui affirme ne pas se souvenir de cette journée. Sauf que les témoignages sont unanimes : c'est bien elle qui a tiré, elle qui a tué. Dans l'attente de son jugement, Joan Travers repasse le film de son existence, son passé chaotique, son histoire familiale trouble. Est-elle réellement coupable ? Comment en est-elle arrivée là ? 


La petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan (présenté par Delphine). Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d'une île des Cornouailles. Quoi de mieux qu'un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ? Seule dans une boutique laissée à l'abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n'était qu'un break semble annoncer le début d'une nouvelle vie... 



Journal d'un vampire en pyjama de Mathias Malsieu (présenté par Christophe). Journal intime de Mathias Malsieu qui apprend sa leucemie... Extrait : « Ce livre est le vaisseau spécial que j'ai dû me confectionner pour survivre à ma propre guerre des étoiles. Panne sèche de moelle osseuse. Bug biologique, risque de crash imminent. Quand la réalité dépasse la (science-) fiction, cela donne des rencontres fantastiques, des déceptions intersidérales et des révélations éblouissantes. Une histoire d'amour aussi. Ce journal est un duel de western avec moi-même où je n'ai rien eu à inventer. Si ce n'est le moyen de plonger en apnée dans les profondeurs de mon cœur. »


Le 4 de PoiSon d'Avril, recueil de slams (présenté par Dom). PoiSon d'Avril est un slameur... Il  participe à son premier slam de poésie au « 15 bis » de Nantes. La machine est lancée. On le rencontre dans des bistrots, des festivals, des MJC, des théâtres, des musées, des bibliothèques, des centres sociaux... toujours pour y distiller une poésie empoisonnée, seul avec son spectacle « Poésie Pirate » ou pour une démonstration collective : « À l’abordage » avec Monsieur Mouch, Nina Kibuanda, Mamat et Alice Ligier.  Parallèlement à la scène et depuis 2009, il auto-édite toute une série de petits recueils sous le libellé « Poésie Pirate ». Par la suite, en 2011, il créé sa propre maison d’éditions : Les éditions du p’tit pirate ligérien, et édite ses recueils dont "Le 4" : un petit bijou de "poésie-slam"...

Le cœur des ombres de Marc Antoine Mathieu (présenté par Dom). Le principe de la collection "patte de mouche" est simple : en 20 planches, petit format, raconter une petite histoire très efficace. Ici pas de personnages précis, pas de héros, juste des silhouettes. Une plongée vers les formes, les creux. Mathieu est l'un des génies méconnus de la BD actuelle, un artiste fasciné par les structures du récits, par les niveaux de lecture. Des questions qui mettent son œuvre en marge de la production habituelle. Fascinant.




L'homme qu'on prenait pour un autre de Joël Egloff (présenté par Dom). Avec un visage très commun, on court toujours le risque d'être confondu avec quelqu'un d'autre. En général, la méprise apparaît rapidement et chacun s'excuse, penaud, de son erreur. Mais ce n'est pas le cas de cet homme qui finit par se laisser aller, résigné, à être ceux pour qui on le prend. Il est cependant très compliqué, voire épuisant, de vivre plusieurs existences à la fois... surtout quand ce ne sont pas les siennes !




Retour en absurdie de Stéphane de Groodt (présenté par Dom). Après Voyages en absurdie, Stéphane De Groodt nous propose la suite de ses chroniques. En véritable jongleur de mots,  il nous invite à poursuivre ses rencontres aussi déjantées qu'improbables... Extraits : 
Serge me demande des nouvelles de Vanessa car tout ce qui touche à Paradis l'atteint...
Mime de rien, Marcel Marceau a beaucoup fait parler de lui...
Yoko Ono refusait que j'aille au chevet du leadercool dont elle fut la muse. Et quand la muse-gueule, on la ramène pas...
Charlot me répond avoir simplement réussi à trouver sa voie à une époque où le cinéma muait...
C'est à Palo Alto que j'Atari car Steve Jobs a voulu dans la Silicone Caner.








Commentaires

Articles les plus consultés